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REGISTRES D
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deboutté et de toutes autres Remonstrances qu'ilz pourroient faire cy après à ceste fin.
"Faict à Paris, le cinquiesme de May mil vc soixante seize."
Signé: "HENRY". Et plus bas : "Brulart».
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« Mais au contraire ne veult et leur deffend d'en (aire aulcune pour ce regard, et leur ordonne trés expressement d'apporter par devers Sa Majesté der main, dechà dix heures du matin, les susdittes causes d'opposition; et ce pour toutes prefixions et delaiz : el à faulte de ce faire, les en a debouttez et
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DCCXL. — [Responce du Bureau à laditte Ordonnance.]
5 mai 1576. (Fol. 3i2 v°.)
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Le cinquiesme jour de May mil v° lxxvi, la Requeste et Ordonnance dont coppie est cy dessus transcripte, a esté monstrée et signiffiée ausdictz Prevost des Marchans et Eschevins de ceste Ville de Paris, parlant à la personne dudict Prevost. Lequel a faict responce :
"Qu'il est prest d'obbeyr à la volunté et coin-mandement du Roy, après qu'ilz ont, pour le deu de leurs charges, faict à Sa Majesté les trés humbles Remonstrances qu'ilz estoient tenuz faire.
"Et pour le regard desdittes causes d'opposition, ilz les ont mises par devers Messieurs de la Court de Parlement, et estiment qu'elles soient au greffe de laditte Court, avec ledict Eddict, ou bien entre les mains de quelques ungs de Messieurs d'icelle
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Court qui aura esté par icelle commis pour en faire son rapport.
"Et n'ont oze lesdictz Prevost des Marchans et Eschevins faire aucune Assemblée de Ville pour le faict desdittes oppositions, et les communicquer aux bourgeois et habitans d'icelle ; lesquelz entr'autres ont interestz audict Eddict et à la veriffication d'icelluy, d'aultant que ayant presenté leur Requeste à ceste fin à Sa Majesté, ne leur estoit encores laditte Requeste respondue ny accordée par Saditte Majesté.
"Et ont requis coppie, tant de laditte Requeste [el] Ordonnance du Roy que de leur presente Responce, pour leur descharge.
"Laquelle Lettre a esté laissée par moy, premier huissier du Conseil privé du Roy, soubzsigné :
"GARGEAU."
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DCCXL1. -— PlIRLICATION DE LA PAIX.
8 mai 1576. (Fol. 3i3 r°.)
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Ce jour d'huy huittiesme May mil vc lxxvi, la paix a esté publiée en ceste ville de Paris -1', par
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deux heraulx d'armes du Roy, vesluz de leurs cottes d'armes et accompaignez de deux trompettes'2'.
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DCCXLII. — [Ordonnance du Roy] pour les ii mil Suisses.
io mai i576. (Fol. 3i3 v° W.)
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"Le Roy estant en son Conseil, sur la plaintte qui luy a esté faitte de la faulte du payement des Suisses, a ordonné au Tresorier de l'extraordinaire des Guerres d'aller vers le Prevost des Marchans et
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Eschevins de laditte Ville de Paris, pour sçavoir quelle dilligence avoit esté faitte à la levée des deniers affectez audict paiement, et envoyer doresnavant chascun jour ses clercs vers les recepveurs
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C On a vu plus haut, p. 3o6, noie 5, que le duc d'Alençon avait rompu, dès le mois de mars 1576, la trêve conclue au mois de novembre pour une durée de six mois. Réfugié à Moulins où il reçut un renfort de 8,0 oo reîtres et lansquenets amenés pallé palatin Jean Casimir (voir la note 1 de la page 3og), le duc, avec le prince de Condé et le roi de Navarre comme lieutenants, reprit les hostilités qui se terminèrent par le traité du 6 mai, dit paix de Monsieur, titre porté par le duc comme frère puiné du Roi. Cet édit de pacification, négocié par la Reine Mère, accorda aux huguenots le libre exercice de leur religion, des chambres mi-parties dans les Parlements et plusieurs places de sûreté. Le duc d'Alençon obtint pour sa part un accroissement d'apanage. dont l'Anjou faisait partie; et c'est depuis lors qu'il reprit le nom de duc d'Anjou.
(2) Entre cet article et le suivant, le greffier a intercalé plusieurs documents relatifs à la publication de ladite paix et aux solennités qui l'accompagnaient. Le lecteur trouvera ces documents à leur date respective.
(3' /'u Registre, celte Ordonnar.ce n'a été transcrite qu'après le narré de la seconde publication du traité de paix (17 mai); cf. la note précédente.
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